Nous sommes « Nazaréens – DISCIPLES - Chrétiens (Messianiques) »(1):

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Nous sommes

« Nazaréens – DISCIPLES - Chrétiens (Messianiques) » (1):

Le mot chrétien(s) n’apparaît que trois fois dans les Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament »), mais ce terme a son importance et sa raison d’être

Il est bon de connaître le lieu et la période d’origine du nom chrétien 

Antioche de Syrie, est le lieu d’origine du nom chrétien (Ac. 11 :26)

Voici « la source » du nom chrétien: « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens ». Pour la première fois, les disciples sont appelés chrétiens. « Furent appelés », en grec chrématisai porte l’idée que les disciples « se sont divinement donnés le titre de chrétiens», «ont étaient appelés chrétiens par Providence Divine », « se sont donnés le titre de chrétiens».. Mais ce sont les païens qui utilisaient ce nom. Les païens d’Antioche, le roi Agrippa, les accusateurs (dans 1Pierre), les gens du peuple. Chrématisai serait mieux expliquée par les disciples « ont été publiquement appelés chrétiens». Suite à leurs démarches officielles pour enregistrer la « nouvelle secte » sous l’appellation de chrétiens.  Mais en fait, ce nom est entré dans le langage populaire dans la première ville où un nom distinct était devenu nécessaire. De là, le nom chrétien a tiré son utilisation universelle. L’Eglise d’Antioche est la première Eglise où est rentré en ligne de compte un élément significatif gentil (païen). C’est là que pour la première fois les Gentils ont considéré les Messianiques autres choses que tout simplement une secte juive.

L’Eglise à Antioche est l’Eglise modèle de la Bible : Juifs et Gentils adorant le Dieu d’Israël et œuvrant dans une seule et même Eglise

Juifs et Gentils dans une seule Kéhila (Eglise). Juste à l’extérieur d’Israël. Une église mixte composée de Juifs et de non Juifs (Actes 13 :1).  Un modèle des églises qui allait être plantées sur toute la surface de la terre. Implantée par des Juifs Hellénistes (de culture linguistique grecque). C’est à Antioche que les disciples ont été appelés Christianoi (Chrétiens) pour la première fois par leurs voisins Gentils (Actes 11 : 26). C’était le pas de tir de l’expansion du Christianisme à travers le monde. Le personnage-clé de cette église est d’abord Barnabas. Un Juif helléniste de Chypre. Il avait la confiance de l’Eglise de Jérusalem qui l’avait envoyé faire des investigations. Il est listé parmi les prophètes et docteurs. C’est lui qui a emmené Saul (Paul) de Tarse, le pharisien converti qui devient le personnage-clé des expéditions missionnaires. Le leadership prophétique de l’Eglise d’Antioche comptait parmi ses membres un africain appelé Simon, Lucius de Cyrène (Libye actuelle). Mais aussi un membre de la famille royale d’Hérode Antipas. Antioche serait la ville natale de Luc. Ce qui fait encore plus la très bonne réputation de l’Eglise d’Antioche, c’est qu’elle a recommandé Barnabas et Paul à la Grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils ont accompli (Ac. 14 :26). Paul diffuse l’Evangile de Jérusalem à l’Illyrie (Rom. 15 :9).

Le lien entre l’Eglise Judéo-apostolique de Jérusalem et l’Eglise mixte d’Antioche était très étroit

  • Des prophètes de Jérusalem l’ont visitée (Ac. 11 :27).
  • Ainsi que Pierre et des envoyés de Jaques (Ac. 2 :11-12).
  • Sans parler de la visites de pharisiens légalistes (Ac. 15 :1).
  • L’Eglise d’Antioche exprimait sa reconnaissance envers l’Eglise de Jérusalem en lui envoyant du secours en temps de famine (Ac. 11 :29).
  • Antioche se referait à Jérusalem pour résoudre les controverses juridiques.

Le nom « chrétien » nous a été donné par des païens (Ac. 11 :26) - Il avait, au départ, une connotation (signification secondaire)  plutôt péjorative

 Les Christianoï, pour le moqueur non croyant, signifiaient les « huilés », les « pommadés, les « onctueux »… Soit dit en passant, le mot « protestants » nous a été donné aussi par nos ennemis. Nous acceptons ce non dans son sens étymologique de protester : « testari pro », témoigner pour. Les Juifs appellent les Chrétiens Notsrim (Notsri au singulier). Notsri signifie Nazaréen. Les Juifs Messianiques sont en hébreu, Yéhoudim Meshihim, (Yéhoudi Meshihi au singulier). Bien que le mot chrétien soit tout à fait biblique et donc valable comme nous l’avons démontré, nous préférerons utiliser le terme disciple pour désigner ceux qui suivent vraiment le Christ. Notre Nouvelle Patrie, c’est le Royaume des Cieux. Nous sommes de citoyens du Ciel. Nous sommes de nouvelles créatures. Nous avons une nouvelle identité. Nous sommes devenus des Christanoi (Ac. 11 :26). Nous sommes des citoyens du Ciel.

Il est aussi très utile de connaître l’origine linguistique du nom chrétien

En grec, Christianos, Christianon, (pluriel, Christianous, Christianoi), mais le mot chrétien semble être d’origine latine.

La terminaison latine – ianos utilisé à travers tout l’empire romain faisait souvent référence aux esclaves. La terminaison – ianos était rattachée au nom de leur maître. Le pluriel en –iani fait référence aux soldats d’un certain général et par conséquent aux partisans d’un certain individu. Les esclaves et les partisans de César étaient des « caesariani ». Dans les Evangiles, il est question des « hérodianoi » (hérodiens) – les partisans d’Hérode.  « Les Christian(o)i, ont pu par conséquent être considérés au début comme des "soldats de Christus" (Souter), ou la "famille de Christus" , ou "les partisans de Christus"» (Bickerman).

« Chrétien » est un nom « imposé » par les Gentils (les Païens) - Il a cependant été adopté par les Disciples de Christ

Les trois références au nom chrétien (Ac. 11 :26 ; 26 :28 et 1Pi. 4 :16) impliquent le fait que ce nom était une appellation généralement reconnue pendant la période de rédaction des Ecrits Apostoliques (« Nouveau Testament »). Certains Juifs les appelaient la « secte des Nazaréens » (Ac. 24 :5). Quand Saul (le futur Paul) persécutait encore l’Eglise, il appelait les disciples ceux « de la voie » (Ac. 9 :2). Mais Grâces soient rendues à Dieu, ce qui était un nom de honte d’opprobre de moquerie porte le Nom du Rédempteur. La signification biblique du mot chrétien sera donc partisan de Christ, disciple de Christ, adhérent de Sa Doctrine, membre du Christianisme…

Il est aussi évident qu’il y a avait d’autres noms ; d’autres noms que les Disciples préféraient

Ceux qui suivent Christ sont frères (Ac. 14 :2). Disciples (Ac. 6 :1-2). Saints (Ac. 9 :13 ; Rom. 1 :7 ; 1Cor. 1 :2). Croyants (1Tim. 4 :12). L’Eglise de Dieu (Ac. 20 :28).Ceux qui invoquent le Nom du Seigneur (Ac. 9 :14 ; Rom. 1 :12-13)…Pour les premiers disciples, leur nom n’avait aucune importance, ce qui était important c’était le Nom de Jésus-Christ (Ac. 3 :16 ; 4 :10-12 ; 5 :28).  Inévitablement, le Nom qu’ils invoquaient leur a été donné : Chrétiens (Messianiques). Des gens du Christ (Messie). Seul son sens biblique a de la valeur pour nous.

Chacun de nous doit donc être un doulos (serviteur, esclave) de Jésus-Christ

Le mot grec doulos signifie serviteur, esclave. Pluriel, douloi. Chacun de nous doit donc être un doulos Iéssou Christou (.Rom. 1 :1…). Nous sommes devenus des esclaves de Dieu (Doulothentes dé to Théou) – Rom. 6 :22. Nous sommes donc des Théou douloi (serviteurs de Dieu) – 1Pi. 2 :16.

Les apôtres se considéraient comme serviteurs (esclaves) de Christ (Rom. 1 :1 ; Ja. 1 :1 ; 2Pi. 1 :1 ; Jude 1 :1 ; Ap. 1 :1). Un serviteur, en hébreux ‘ebed, est une personne à la disposition d’une autre. Un serviteur de l’Eternel, est  « une personne humble dans la Présence de son Dieu » : Exemple : Moise, les rois, David, les prophètes, Job… Marie, servante du Seigneur ; Jésus-Christ, le Serviteur Esaïque (Es. 53), le Serviteur souffrant…Le mot serviteur est souvent appliqué à quelqu’un sous l’autorité d’un autre. Pas nécessairement domestique ou esclave.  Dans certains passages, il s’agit d’un jeune homme ou d’un ministre. Par rapport à ceux qui occupent une haute position. La position d’Eliezer dans la maison d’Abraham est comparable à l’œuvre d’un premier ministre (Gen. 15 :2 ; 24 :2).

Même les apôtres sont des esclaves de Christ

C’est le concept du serviteur - leader. De l’apôtres – esclaves. Devenir apôtre c’est être « sacrifiable », largable, bas statut, exposé au ridicule et à l’insécurité (1Cor. 4 :9-10). Un apôtre est un envoyé. Mais sa véritable signification, c’était l’esclave au statut le plus bas qui était l’apostolos.  Car il était envoyé dans des voyages périlleux, sans protection… (Rom. 1 :1) Paul se considérait comme esclave de la plus basse classe.

Dans toute la Bible, on ne trouve le terme chrétien que dans trois passages : Actes 11:26 ; Actes 26:28 ; 1 Pierre 4:16 ; certes, mais il a toute sa valeur spirituelle

Voilà pourquoi nous mettons l’accent sur le terme disciple – le mot chrétien est un terme très souvent mal compris

Il existe un terme qui peut être très gênant. Le terme chrétien. Tout d’abord parce que ce terme nous a été donné par des païens. Jésus ne nous appelle jamais Chrétiens, mais Disciples. Le terme chrétien a perdu son sens biblique originel. Ce terme est gênant pour beaucoup et pour diverses raisons, mais il est encore plus gênant à l’heure actuelle pour les vrais disciples de Jésus-Christ. Le mot chrétien gêne à cause de mauvaises significations qu’on lui prête dans la vie courante. Le terme chrétien ne veut malheureusement plus dire grand-chose pour beaucoup.

Des milliards de gens religieux se disent chrétiens et n’ont pourtant rien à voir avec le vrai Jésus biblique

Si être chrétien, c’est adhérer à une religion ou être religieux, nous rejetons alors ce terme compris de cette façon. Nous n’employons jamais dans cet ouvrage ce terme à la légère et nous l’évitons autant que possible. C’est dans la ville d’Antioche (la capitale de la province romaine de Syrie) que les disciples du Christos reçoivent le nom de Christianos (Actes 11 :26). Christianos vient du verbe grec chrein (oindre). Les disciples du Christ le prennent dans un sens favorable de témoins du Christ (l’Oint). Pour les païens, le terme Christianos a un sens plutôt péjoratif. Les Christianoi pour le moqueur non croyant signifient les « huilés », les « pommadés, les « onctueux »…

L’adjectif chrétien est malheureusement aussi très mal employé

Par exemple, on parle de pays chrétien mais peut-il exister bibliquement parlant un pays chrétien ? Le Christianisme n’est donc pas une religion mais une relation d’amour avec le Créateur comme nous aimons souvent le dire. Jésus n’a jamais  appelé de chrétiens. Il a appelé des disciples. Il n’a jamais dit de faire des chrétiens mais des disciples (Mt. 28 :19). Il n’a jamais utilisé les termes : Chrétien, Christianisme, Chrétienté… Jésus n’a jamais voulu créer une religion. Nous ne sommes pas appelé à une religion ou à une liste de règles et de rites. Nous ne sommes même pas d’abord appelés à un service (ministère). Nous sommes d’abord appelés à Christ. Il a dit : « Venez à Moi, Suivez Moi… » (Mt. 4 :19 ; 11 :28). C’est ainsi qu’Il nous a appelé à l’apprentissage et à la formation (le Discipolat).

Ce sont les disciples qu’on a appelé Chrétiens (Messianiques) – Ac. 11 :26

Etymologiquement parlant, et par rapport à l’Onction, le terme chrétien est tout à fait légitime

Ne soyons pas comme ces bricoleurs sectaires et légalistes qui disent qu’il ne faut pas l’utiliser. Qu’il ne faut pas se l’appliquer. Le rejet total de ce terme est insensé et la preuve d’une grande ignorance. Un apôtre de Christ l’a employé, Pierre (1Pi. 4 :16). Le mot chrétien n’a donc de sens que si on l’explique et que si on l’emploie dans son sens biblique. Nous l’avons déjà dit,  ce terme n’était pas si important que ça pour les Premiers Apôtres et l’Eglise Primitive (L’Eglise à sa naissance et au premier siècle de notre ère). Le mot disciple l’emporte, s’il faut faire un choix. Mais cette appellation nous apprend beaucoup de choses profondes. Voici l’origine du mot chrétien : « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens » (Actes 11 :26). Dans le texte original grec chrétiens est christianoï (« petits christs », petits oints, imitateurs de Christ [le Messie, l’Oint]). Au singulier chrétien se dit christianos (ou christianone) en grec. Un christianos est quelqu’un qui vient à Christ, quelqu’un qui a reçu le chrisma [l’onction]). Le mot grec christianos a pour équivalent le mot messianique, de l’hébreu mashah (oindre) et Mashiah (Messie). Le mot chrétien montre donc la relation profonde et intime qui existe entre le Christ et Ses disciples.

Le mot chrétien montre donc la relation profonde et intime qui existe entre le Christ et Ses disciples

Le sens réel du mot Chrétien est intimement lié au fait d’être un vrai disciple. Si quelqu’un n’est pas un vrai disciple de Christ, il n’est pas un vrai Chrétien. Refuser le Discipolat, c’est refuser Christ comme Maître. Christ ne sauvera pas ceux qu’Il ne peut pas commander. Christ ne nous appelle pas à des structures ecclésiales ou institutionnelles, Il nous appelle à Lui-même. Christ ne nous appelle pas à suivre des lois et des règles comme une fin en soi, mais à Le suivre, Lui. Dans ce Manuel, le mot chrétien n’est pas utilisé dans un sens religieux, philosophique ou sociologique mais dans son sens biblique profond: une personne née de nouveau par l’Esprit Saint (Jn. 3 :3,5). Une personne qui a été sauvée par la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit (Jn. 3 :3,5 ; Tite 3 :5). Celui qui a été régénéré, par une semence incorruptible, par la Parole vivante et permanente de Dieu (1 Pi. 1:23). Celui qui fait la Volonté du Père qui est dans les Cieux (Mt. 7 :21). Quelqu’un qui a l’Eprit du Christ (du Messie) –Rom. 8 :9. Un « messien ». Un messianique. Quelqu’un qui a reçu l’onction (1Jean 2 :20, 27). Une personne ointe du Saint-Esprit. Un vrai disciple de Jésus (Luc 14 :27).

Prendre sa "croix", c’est aussi « souffrir comme Chrétien, sans en avoir honte »

« …c’est plutôt glorifier Dieu à cause de ce nom ; c’est souffrir selon la Volonté de Dieu en remettent son âmes au Fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » (1Pi. 4 :16, 19). Prendre sa croix, c’est donc « ne pas avoir honte de Christ et de Ses Paroles et de ne pas Le renier devant cette génération perverse et adultère (Mc. 8 :38 ; Mt. 10 :32 ; Lc. 9 :26 ; 12 :8 ; 2Tim. 2 :12) ; c’est dire : « Pour moi, vivre c’est Christ » (« Christ est ma vie ») – Phil. 1 :21 ; « J’ai été crucifié avec Christ, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Gal. 2 :20) ; « Le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde » (Gal. 6 :14). Nous pouvons aussi dire que prendre sa croix, c’est faire une croix, tirer une croix sur tout ce qui ne plait pas au Christ. Nous devons par l’Esprit faire mourir les œuvres de la chair. Nous devons torturer et supplicier notre nature rebelle purement humaine. Traiter durement le corps de notre chair (ce qui fait la force de la nature propre). La tenir assujettie.

Michel SILVA ANDRADE

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